Comscore a étudié le taux de clics des bannières sur Internet pour déterminer leur efficacité, et surtout pour comparer Google et Facebook.
Le taux de clic permet d’analyser ce que représente la visibilité d’une campagne publicitaire par l’intermédiaire d’un bandeau sur la visibilité du site Internet de la marque. Et si Facebook propose des prix plus faibles à l’achat pour ses encarts, ainsi qu’un bon ciblage en raison des informations collectées sur ses utilisateurs, le taux de clic apparaît relativement faible.
Ainsi, seulement 8 internautes iront cliquer sur la bannière sur un total de 10000 qui y seront exposés, soit un taux de 0,08%. Comparativement, Google génère en moyenne 70 clics, pour le même nombre d’internautes, soit 0,7%.
Il semblerait donc que les utilisateurs du réseau social n°1 sont plus suspicieux vis-à-vis des annonces publicitaires, d’abord parce qu’ils en reçoivent déjà de la part des pages dont ils sont fans sur leur mur, ensuite parce que la sélection des annonceurs est parfois maladroite et s’apparente plus à du spam qu’à autre chose. Et l’expérience des internautes sur les liens à cliquer dans leur boîte mail qui exposent parfois à l’intrusion d’un virus les fait douter.
C’est l’une des grandes problématiques de Facebook d’ailleurs. Impossible pour une marque de ne pas y être présente, mais en même temps, une saturation commence à toucher l’ensemble de la communauté. Il faut donc savoir proposer du contenu de qualité susceptible d’intéresser ses fans, sans entrer dans de l’info commerciale à outrance.
Rédigé par Jean-Sébastien Lefévère
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