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vendredi 11 février 2011

MySpace en vente



Le célèbre réseau MySpace, détenu par le milliardaire Rupert Murdoch est à vendre. C’est lui-même qui l’a annoncé en exclusivité dans le journal dont il est également propriétaire, The Daily, et uniquement disponible en version dématérialisée sur l’iPad.


 Pour rappel, MySpace est tout de même considéré comme le pionnier des réseaux sociaux. C’est au début de l’année 2003, et bien avant Facebook que le réseau a fait parler de lui. Rupert Murdoch rachète le concept en 2005 pour la modique somme de 580 millions de dollars. Sur l’année fiscale 2010, le réseau a cumulé un déficit de 100 millions de $. Une bien mauvaise affaire.

Lors de son rachat en 2005, MySpace accumulait les records d’audience, se payant parfois le luxe de dépasser Google. En octobre dernier, une nouvelle stratégie avait été adoptée pour relancer MySpace, bien mal en point devant les ascensions de Facebook et Twitter. En perte régulière de membres, une spécialisation dans la recherche de nouveaux talents (MySpace ayant toujours été fortement associé à la musique) devait permettre de relancer la machine et de capitaliser sur le cœur de cible des 15-35 ans.

L’idée semblait salvatrice, mais ce n’était qu’un bond en avant pour mieux reculer puisqu’en janvier, 500 postes étaient supprimés à travers le monde (soit la moitié des employés). Pourtant, Chase Carney, directeur opérationnel de News Corp qui détient MySpace maintient des propos optimistes. Il indique que le nouveau positionnement de MySpace est une réussite avec des audiences à nouveau en hausse et que la restructuration des effectifs était une obligation financière. On a tout de même du mal à croire qu’il n’y a pas de lien de causalité entre ces différentes situations.

Un concurrent de moins pour Facebook qui continue son hégémonie (le parallèle avec Google est assez parlant) même si Twitter résiste derrière, et reste le leader du micro-blogging et que MySpace dans l’attente d’un rachat compte toujours 100 millions de membres.




Rédigé par Jean-Sébastien Lefévère

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