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mercredi 23 février 2011

Besoin de reconnaissance (faciale) ?



L'entreprise Viewdle s'apprête à lancer une application mobile de reconnaissance faciale qui permettra d'identifier ses contacts et amis, en amont de l'upload des photos sur les réseaux sociaux.



La vidéo ci-dessus tente d'expliquer le principe, au moyen de cinq amies qui se baladent, accrochées à leur Smartphone et dont les moindres faits et gestes sont suivis sur Facebook, Twitter, LinkedIn, etc...

Quel intérêt d'avoir un outil de ce type? 

Lorsque l'on est accro aux réseaux sociaux, c'est un gain de temps certain puisque l'on est alors plus contraint de se tagger sur chacune des photos où l'on apparaît. Cela semble aussi être un moyen de communiquer plus rapidement sur un nombre important de réseaux en quelques clics tactiles.

Ne faut-il pas s'inquiéter de la multiplication des outils de tags?

Beaucoup de gens se plaignent sur Facebook d'être "taggés" à leur insu. Des photos de fêtes parfois peu élogieuses se retrouvent alors en tête d'affiche du profil, ce qui oblige à quelques rectifications de dernière minute. Certes des options existent afin de ne pas être taggé, et l'on peut également se détagger (en solution de secours). Cette habitude peut tout de même inquiéter. D'abord parce qu'elle devient un réflexe où l'on semble ne plus vraiment contrôler grand chose. Ensuite parce que ce type de solution générera à terme une base de données immense qu'il incombera à son propriétaire d'utiliser comme il lui convient. 

La vidéo de présentation illustre assez bien cette insouciance. Les personnages partagent sans compter, tout et n'importe quoi. On met en avant la quantité d'infos au détriment de la qualité. Car pour avoir une présence forte sur les réseaux, il faut poster beaucoup et régulièrement. Avec une limite importante malgré tout, puisque qu'un contact qui partage trop (qu'il soit un contact personnel ou une fan page professionnelle) finira par être abandonné ou bloqué. 

Et le droit à l'image dans tout ça?

Les débats juridiques sur Internet sont légion et trouvent assez peu de réponses puisque les réglementations sont peu ou proue inexistantes dans de nombreux cas. Ici on part du principe que l'utilisateur qui prend ou se fait prendre en photo est responsable de son action, et qu'il doit l'assumer. C'est aujourd'hui un jeu mais qu'en sera-t-il dans quelques années? Les bases de données dont disposent déjà les réseaux sociaux sont colossales et la marge de manoeuvre des utilisateurs semble bien mince.

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