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vendredi 17 décembre 2010

Baisse étonnante du marché des contenus sur mobile, mais...

marché mobile

Les Smartphones ont le vent en poupe, puisque 7 millions de français en sont équipés au troisième trimestre 2010 (selon Gfk) sur 45 millions d’utilisateurs de téléphone mobile. Pourtant les ventes de contenu média sur les téléphones mobiles (Smartphones ou classiques) sont en stagnation, avec une très légère tendance à la baisse entre 2009 et 2010.

Le marché estimé à 170,7 millions d’euros en 2009 a subit une décroissance d’1,4% pour plafonner à 168,2 millions cette année (chiffres provisoires).


Ce sont les jeux qui trustent toujours la première place pour un chiffre d’affaires d’environ 87 millions d’euros sur le territoire français 

Le secteur ayant le plus baissé est celui des images et sonneries qui possédaient une part de marché de 37% en 2009 pour atteindre 30% en 2010. Pas étonnant dans la mesure où plusieurs outils disponibles sur ordinateur permettent de créer soi-même ses propres sonneries avant de les transférer sur son téléphone.

Celui des applications grimpe de 4 à 11% sur une année, bien aidé par les Smartphones.
La musique téléchargée directement sur mobile stagne à la baisse. Ces chiffres ne comprennent pas la musique téléchargée sur ordinateur et transférée sur mobile, ni les applications de musique illimitée par abonnement (Deezer/Spotify).

Pour aller un peu plus loin, et contrebalancer ces chiffres peu enthousiasmants en France, le cabinet Chetan Charma prévoit une croissance mondiale exceptionnelle. Alors que 7 milliards d’applications ont été téléchargées dans le monde en 2009, le chiffre devrait atteindre 50 milliards pour la seule année 2012. Le marché des applications triplerait en valeur sur 4 ans pour atteindre un potentiel estimé à 17,5 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Preuve donc que ce sont bien les applications qui vont désormais booster les ventes de contenu sur mobile, bien aidées par les OS de référence que sont Windows mobile, Android et l’iOS d’Apple.




Rédigé par Jean-Sébastien Lefévère

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