Le site domainnamewire rapporte que la Bank of America aurait massivement acheté tout un tas de noms de domaine, en rapport avec les identités de ses principaux dirigeants. Pas seulement puisque ces noms sont le plus souvent suivis de propos injurieux. Et pourtant c’est bien l’entreprise, dans une stratégie préventive de communication, qui y a volontairement investi un budget spécifique.
La raison ? Le fameux site Wikileaks de Julian Assange qui engendre plusieurs articles chaque jour dans les médias nationaux et internationaux, avec des révélations hebdomadaires qui peuvent remettre en cause la pérennité et la légitimité de personnalités ou entreprises. Le site a en effet annoncé que ces révélations pourraient toucher la Bank of America courant janvier.
C’est pourquoi, pour se prémunir tant que possible de créations de sites à l’encontre de la banque, plusieurs centaines de noms de domaines ont été déposées dans l’espoir de couper l’herbe sous le pied des réfractaires au système bancaire, et plus particulièrement à la banque précitée.
Un détournement original d’achats de noms de domaine qui aura ceci dit peu de chances de changer quoi que ce soit, puisque d’une part, cette annonce du site domainnamewire va être massivement relayée créant sans doute un certain buzz, et qu’en outre, le site web classique a déjà largement cédé sa place au web 2.0, beaucoup plus difficile à contrôler pour une organisation.
Ca ressemble bien à une solution de sauvetage in extremis, et sans aucun doute que le phénomène wikileaks a des annonces plutôt croustillantes en prévision pour que le service communication de la banque agisse de la sorte. Il sera intéressant d’analyser les conséquences de l’annonce (encore hypothétique) à travers les médias sociaux, et voir quelles seront les réactions à cette étonnate stratégie d’achat de noms de domaine.
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